Esaïe 49:15 (LSG) Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.
Ici, Dieu le Père se compare non seulement à une mère, mais à une mère qui allaite. Par ces mots, il exprime le genre d’amour qui se lèvera cent fois dans la nuit pour vous, le genre d’amour qui ira jusqu’à mourir pour vous. Si vous pleurez de maladie ou de peur, cet amour sera toujours disponible pour vous. C’est le genre d’amour qui ne connaît pas de fin. Il continuera encore et encore et encore !
Dans ce monde déchu, il est possible qu’une mère soit capable d’oublier et de manquer de compassion. Mais Dieu s’écrie : « Même si elle oublie, je ne t’oublierai pas ». L’expression de la maternité de Dieu est plus grand que celui que celle d’une mère humaine à son moment le plus intense. Il est la source originelle et l’expression de la maternité. Il dit : « J’ai une capacité infiniment plus grande de te réconforter et de t’aimer tendrement ! ».
Beaucoup plus loin dans cette prophétie, dans Ésaïe 66:13, nous lisons :
« Comme une mère console son enfant, je vous consolerai, et vous serez consolés …. ».
Comme une mère console son enfant ! N’est-ce pas étonnant ? La façon dont une mère console son enfant est différente de la façon de celle d’un père qui console son enfant. Lorsqu’un petit enfant, par exemple, tombe dans le jardin et rentre à l’intérieur en pleurant avec un genou écorché, le père – s’il arrive en premier – se penche généralement, donne peut-être une tape dans le dos de l’enfant et lui dit : « Tu vas bien. Vas-y, cours et joue. Tout ira bien ! » Une mère se baisse et prend l’enfant dans ses bras. Elle le prendra dans ses bras, le calmera et le laissera pleurer. Elle le réconforte.
Que chacun de nous puisse saisir cette dimension du coeur de Dieu… Nous avons tous un besoin constant de Père, qui ne s’exprime pas seulement au masculin, mais aussi au féminin. Il vous aime non seulement comme un père, mais aussi comme une mère. Vous pouvez venir à lui maintenant et recevoir profondément son amour maternel.